Les scènes d’épouvante sont-elles susceptibles de transmettre un message, une valeur ou une impulsion morbide ?
Concernant ce phénomène d’imitation notamment évoqué pour expliquer ces agresseurs déguisés en personnages fictifs, Michel Dufranne est convaincu que « si un individu souhaite imiter un tueur, il tue. Il ne se contente pas de faire peur ». Il n’y a donc aucune raison d'expliquer un acte violent par un amalgame faussé entre l'acte réel et son homologue fictif. En d'autres termes, un homme déguisé en clown ne cherche pas forcément à s'identifier au "Joker" de Christopher Nolan, ou à "Ca" de Stephen King. Il utilise une figure connue de tous, qui inspire la peur et l'angoisse.